Arc I, Partie I : Sous le soleil

   Le coup de pied s’arrêta net sur la chaîne en ne causant pratiquement pas de recul. Alors qu'elle s’apprêtait à contre-attaquer, Oka vit une personne étonnamment imposante attraper son assaillant par le coup. Bien que surprise et confuse, l'heure n'était pas à la réflexion pour elle. Un raisonnement du type : Les ennemis de mes ennemis sont mes amis ferait amplement l’affaire dans l'immédiat.

    Se ressaisissant, la combattante prépara sont attaque. Cependant, elle sentit cette fois qu'elle avait tout un public pour admirer son action. Cela éveilla en elle toute sont immaturité latente. Tout en lançant vers son ennemi sont poing gauche, elle hurla :

" OKAM-UPPERCUT ! "

Au cours de son exploration Koon ne trouva rien de bien utile. Hormis la chambre des squatteurs, permettant au passage de confirmer qu'ils n'étaient bien que deux d'après les deux matelas placés l'un à coté de l'autre. Koon Revînt donc sur ses pas pour constater que les deux compères étaient immobilisés comme il s'y attendait.
— Pas de trace d'un troisième dans les environs, dit-il en se rapprochant les mains dans les poches du groupe d'attaquant.

        Okaminu était très satisfaite de sa performance : deux coups, deux victimes, tout ce qu'elle aimait en somme. Tout en rangeant son arme, elle imposa au regard de son audience une petite danse de victoire que même des dockers alcoolisés auraient fortement questionnée.

         Avant même de se demander qui étaient les deux nouveaux arrivants, elle intrepella son usuel rival de verbe qui revenait de son exploration :

" Alors, mon petit bichon maltais, on dirait que les grandes personnes se sont chargé du travail pendant qu tu faisais du tourisme. Même Sa Seigneurie a su accepter ses limites naturelles pour se rendre un peu utile. Sinon, pendant qu'on s'occupait du vrai problème, il faisait beau dans les chambres ? "

« — Quand on fait une danse... enfin des gesticulations comme tu viens de faire, on a la décence de ne pas se la ramener. Enfin quand on connais la définition de ce mot évidemment. Dit en passant, quant on est une grande personne, on sait quand il est inutile de se joindre à une mêlée bientôt gagné. Après bien sûr, les personnes de ta classe aime l'adage "plus on est de fou plus on s'amuse" mais contrairement à toi je ne suis pas un adepte des gang bang.
Koon s’arrêta quelques seconde, regarda les deux nouveaux venu puis repris
— Pendant que j'en suis à t'apprendre la bienséance, tu aurais pu remarquer la présence des autres personnes avant de t'attaquer à moi tel un caniche enragé.
Il reprit s’adressant non plus à une personne en particulier mais à l'assemblé
— En bref, je m'appelle Silver pour ceux qui l'ignorerait encore. Heureux de faire la connaissance d'autres personnes voulant passer l'examen. Qui se charge de balader les deux autres au commissariat ? »